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Au-delà de la performance : comment les soft skills et la santé mentale façonnent les entreprises modernes

  • nadirazoda
  • 20 févr. 2024
  • 4 min de lecture


Equipiers jouant au légo

Au début de ma carrière, j'ai eu une discussion avec une DRH sur le sujet de "bonheur au travail". C'était le début de l'apparition de cette notion au sein des entreprises, on parlait beaucoup des entreprises libérées, des organisations plates, décentralisées etc. Cette DRH m'a exprimé son avis qui était que l'entreprise ne pouvait pas être responsable du bonheur d'une personne. C'est à la personne elle - même de créer son bonheur en dehors de son entreprise, car si une personne se sent malheureuse dans sa vie l'entreprise ne pourra pas combler ce sentiment de mal être. A l'époque j'étais radicalement opposée à cet avis. Aujourd'hui, je nuancerai mon opposition. Je m'explique. Oui bien sûr, si une personne ressens un profond mal être lié aux sujets personnels et pour des diverses raisons personnelles rencontre des difficultés à remonter la pente, l'entreprise ne pour pas apporter une formule magique de bonheur et combler, "soigner" la personne. En revanche, nous ne pouvons pas nier que nous passons énormément de temps sur notre lieu de travail avec nos collègues. Certaines personnes ont des cercles amicaux constitués uniquement d'anciens collègues qui sont, à force, devenus des amis. Nous ne pouvons pas nier que nous mettons énormément d'énergie dans notre travail, nous nous impliquons (chacun à son degré) dans notre poste, dans nos responsabilités. Il serait donc irresponsable et injuste de dire que l'entreprise, ne serait-ce, ne contribue pas à notre sentiment de bonheur global. Aujourd'hui, je vous partage une étude de McKinsey "Performance through people", qui confirme, d'une certaine manière, que la performance d'une entreprise est directement lié à son capital humain. Voyons cela de plus près.


Le changement des valeurs sur le lieu de travail

La nouvelle génération qui entre sur le marché du travail apporte avec elle un ensemble de valeurs qui remettent en question les paradigmes traditionnels des entreprises. Ces personnes recherchent plus qu’un simple salaire ou un titre prestigieux ; ils aspirent à un lieu de travail qui respecte leur bien-être et offre un engagement significatif. Les conclusions d'une récente étude de McKinsey corroborent ce changement, mettant en évidence une tendance collective vers la valorisation de l'épanouissement personnel et de la santé mentale par rapport aux marqueurs conventionnels de réussite.


Le rôle essentiel des soft skills

Les compétences générales, englobant l’intelligence émotionnelle, les capacités de communication et le leadership, sont devenues essentielles à la réussite organisationnelle. Le rapport McKinsey souligne le besoin urgent pour les entreprises d'investir dans le développement de ces compétences, car elles influencent directement le travail d'équipe, l'innovation et la satisfaction des clients. Cet investissement dans le capital humain n’est pas seulement un impératif moral mais stratégique, essentiel au maintien d’un avantage concurrentiel.


Santé mentale et bien-être des employés

Le sujet de la santé mentale, autrefois tabou, exige désormais une attention particulière sur le lieu de travail, en particulier dans les cultures où il a été historiquement négligé. Négliger le bien-être des employés est un risque qu’aucune organisation ne peut se permettre, car il a un impact direct sur la productivité et la rétention. Promouvoir la santé mentale ne consiste pas simplement à fournir des services de soutien ; il s'agit de créer un environnement dans lequel les employés se sentent valorisés et entendus.


L’essor entrepreneurial et ses implications

L’essor de l’entrepreneuriat depuis le début de la COVID-19 reflète un profond désir d’autonomie et de détermination. Cette tendance témoigne d’un mécontentement plus large à l’égard de l’emploi traditionnel et souligne l’importance d’aligner les cultures organisationnelles sur les besoins changeants de la main-d’œuvre. Les entreprises doivent reconnaître ce changement et s’adapter pour éviter la fuite de leur atout le plus précieux : leurs collaborateurs.


Les défis liés à la rétention des talents

La difficulté de retenir les meilleurs talents est exacerbée par l’incapacité à investir dans le développement des compétences générales et par la réticence à transformer la culture organisationnelle. L'étude McKinsey montre clairement que les entreprises en retard dans ces domaines souffrent à la fois en termes de satisfaction des employés et de positionnement concurrentiel.


Le besoin d’une expertise externe

Pour relever ces défis complexes, les entreprises bénéficient énormément de l’expertise externe. Un coach d’équipe offre de nouvelles perspectives et des compétences spécialisées, essentielles pour conduire un changement durable. En mettant l'accent stratégique sur le développement des compétences générales et la transformation culturelle, les organisations peuvent améliorer les performances de leurs équipes tout en s'alignant sur les valeurs et les besoins de leurs employés. Citation de l'étude McKinsey : « Les gagnants P+P (Performance + People) décrits dans le chapitre précédent obtiennent des résultats non seulement en recrutant et en développant des personnes talentueuses, mais également en créant les conditions propices pour libérer leur potentiel. Il faut une gestion, des systèmes et une culture efficaces pour transformer un groupe d’individus talentueux en une équipe soudée.” Le coaching d'équipe trouve tout son sens dans l'accompagnement des équipes pour les aider à libérer leur potentiel en soulignant leurs forces et en renforçant la cohésion de l'équipe.


Conclusion

Le lien entre performance des entreprises et développement du capital humain est indéniable. Face à un monde en évolution, investir dans les compétences générales et la santé mentale est non seulement bénéfique mais essentiel au succès organisationnel. En faisant appel à l’expertise externe, les entreprises peuvent adopter une approche durable d’amélioration, garantissant non seulement leur survie, mais aussi leur prospérité dans le nouveau paysage de l’entreprise.

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